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(Tout) et n'importe quoi.

18 octobre 2015

36°9

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4 juillet 2014

Qui nous aime

On s'égare, on se parsème
On ne sait plus à qui dire : je t'aime
Ici-bas, ici même
Miossec
 
16 juin 2014

Vertige

Portrait d'un vertige - Daphné
 


4 novembre 2013

Ce qu'il y a d'étrange

Ce qu'il y a d'étrange à grandir, et donc à dépasser certaines craintes, c'est qu'on se retrouve face à des peurs nouvelles. Des angoisses qui autrefois n'auraient pas eu lieu d'être. Bien au contraire. Combien de fois ai-je anoné vouloir ce qui me fait peur aujourd'hui, avec un enthousiasme immense et impatient. Je faisais des plans sur le nombre, l'ordre, l'écart et avais même projeté des origines différentes pour, à mon niveau, combattre l'injustice et la solitude des abandonnés. Aujourd'hui, je ne vois plus d'autres solutions que de prendre la tangente pour ne pas augmenter cette angoisse stupide mais tenace. Mais renoncer au nom de la peur ne me rend pas fière.
En fait, plus on vit, plus on se confronte. Même à l'inimaginable. Je suis devenue une peureuse qui la nuit, prie qui de droit, pour que ses scénarios catastrophes ne se réalisent pas.

16 mai 2013

Il m'a posé cette question

Pourquoi je n'écris plus ici ? Je ne sais pas très bien. Sans doute ne m'est-ce plus vraiment utile, pour l'instant. Cela n'a plus autant d'importance et plus autant d'intérêt. Peut-être n'ai-je tout simplement plus besoin d'écrire, de dire, et ici, d'être lue. Peut-être qu'être lue me dérange un peu, en fait, et renforce mon sentiment de gêne. Pourtant, je ne ferme pas cette page. Je ne la supprime pas. C'est une petite porte de secours, quelque part dans ma mémoire. La possibilité, facile d'accès, si jamais le besoin naissait. Peut-être que j'écrirais dans trois jours ou dans trois ans ou plus jamais. Cela n'a pas d'importance. Il n'y a aucune obligation puisque je ne cherche pas à fidéliser un lectorat. Loin de là. Je viens et je pars, je reviens et entre sans sonner, je suis un peu chez moi.

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28 mars 2013

Zazie

L'air de rien, fredonner cette chanson, c'est assumer. Assumer d'avoir grandi, un peu vieilli et accepté une farandole de contradictions.
L'air de rien, fredonner cette chanson, même si je ripe sur un mot à chaque fois, c'est avouer l'attente, le désir et l'ouverture. L'oubli aussi.
L'air de rien, fredonner cette chanson, c'est me pousser de l'avant et me rassurer dans le même élan.
Alors, elle passe souvent sur mes lèvres, qui sourient, l'air de rien.

zazie1

Oui, c’est un no-man’s-land
Oui, c’est un bout du monde
Il y a des pièges et des remparts
J’ai posé des bombes
Oui, c’est à toi de jouer
Il te faudra chercher
Où sont les brèches dans le mur
Les larmes sous l’armure

Mais si tu viens toujours
Si tu viens toujours
Je laisse la lumière allumée
Laisse l’amour te guider

Oui, c’est une forteresse
Mais tu sais rien ne presse
Il en faut de l’adresse
Pour parvenir
Aux portes du plaisir

Mais si tu viens toujours
Si tu viens toujours
Je laisse la lumière allumée
Laisse l’amour te guider
Si tu tardes à venir
Si tu tardes à venir
Je laisse tes mains se promener
Dans les forêts, les vallées

Vole, envole-toi
Viens te poser là
Près de l’O qui dort
En haut de mes bas
Vole, oui, vole moi
Ce que j’ai caché là
Comme un trésor
En haut de mes bas

Et si tu viens encore
Si tu viens encore
Je laisse la lumière allumée
Ne reste pas dehors
Et si tu pars un jour
Si tu pars un jour
Je ne vais te retenir
Je viendrai à mon tour
7 décembre 2012

Sagan


"Il ne faudrait pas dormir seul. Vivre seul, à la rigueur, oui, mais pas dormir seul."

 

16 novembre 2012

Je pourrais te parler de ce que je vois, écoute

Je pourrais te parler de ce que je vois, écoute et lis. Mais finalement, est-ce si intéressant ? Je pourrais te parler de la rechute que je n'arrive pas à contrer. Mais ne serait-ce pas lui donner trop d'importance ? Je pourrais te parler de mes amis qui n'en sont pas. Mais ne serait-ce pas me porter un coup qu'au fond je ne crois pas mériter ? Je pourrais te parler de ces espoirs que je maintiens hors de l'eau. Mais sans doute, te concernant qu'indirectement, ils te lasseront. Je pourrais te parler de mes envies, de mes désirs, des vagues de solitude et de mélancolie, des coups de lame pour déchirer le brouillard et avancer encore. Mais cela te parlera-t-il vraiment ? Je pourrais te parler des causes auxquelles je crois, qui me font bondir quand on les attaque. Mais ne serait-ce pas les abîmer davantage puisque je n'ai pas besoin d'en faire des démonstrations pour croire en elles ? Je pourrais te parler de mes souvenirs et de ce décalage qui me bousculent ces derniers temps. Mais ils ne trouveraient peut-être pas d'échos, parce qu'il faudrait en dire trop, cela te prendrait trop de temps pour tenir éveillé jusqu'à la fin de mon récit et parce que le temps manque à chacun de nous. Je pourrais te parler de ce tremblement que je contiens jusque tard dans la nuit et me reveille à peine endormie. Mais n'as-tu pas déjà assez à faire avec tes propres insomnies ? Je pourrais te parler de cette violence que je me fais, pour mon bien. Mais ne serait-ce pas la trahir que de l'énoncer? Je pourrais te parler de tout ce que j'ai compris depuis quelques mois. Mais j'ai peur de fragiliser ces acquis. Je pourrais te parler de ce que je sais depuis une dizaine d'années qui aujourd'hui ne m'aide pas à reprendre souffle et à garder corps. Mais ne me ferais-je pas du mal pour rien ? Je pourrais te parler de mes effarements face à la montée en puissance de la ligne égoïste qui soutend notre société. Mais peut-on vraiment la changer, voudrais-tu vraiment en discuter et partager ton point de vue ; et ne suis-je pas également marquée par notre époque quand je voudrais crier, regarde-moi, considère-moi, aide-moi, félicite-moi ou aime-moi ? Je pourrais te parler de mes déceptions. Mais sans le vouloir, ne risquerais-je pas de te blesser ? Je pourrais te parler de mes besoins et de ce sentiment d'être négligée, de mon incapacité à me faire entendre voire réllement comprendre. Mais tu n'aurais sans doute pas de réponse, ou tout simplement pas le temps, pas l'envie d'y répondre. Je pourrais te parler de ma certitude que nous sommes tous les mêmes, avec les mêmes doutes et les mêmes joies. Mais n'y aura-t-il pas toujours quelqu'un pour dire "oui, mais non" et se croire supérieur à l'humanité comme à son voisin ? Je pourrais te parler de ce que je crois être aujourd'hui et de ce que je voudrais devenir, de ce que je m'emploie plus fortement que tu le penses, à devenir. Mais ne serait-ce pas être présomptueuse ? Je pourrais te parler de ce qui me fait rire, sourire, croire, et de ce qui parfois m'atteint, me mine. Mais au fond, quelle importance ? Je pourrais te parler. Mais finalement, tu vois, il n'y a rien à dire.

mexico

Photographe : Mexico
Musique : Ludovico Einaudi

7 novembre 2012

Est-il encore temps ? Ou déjà trop tard ? Faut-il

Est-il encore temps ? Ou déjà trop tard ? Faut-il le faire maintenant avant qu'il ne soit trop tard, vraiment trop tard, et que tout cela devient risible ? Je n'ai ni voulu ni espéré en arriver là. Bien sûr il existe une solution, mais depuis toutes ces années je n'ai pas réussi à concilier mon envie et ma conscience. Mais l'idée ne me quitte plus depuis des jours. Si je me penche sur les années, si je me remémore les pensées de l'enfant que j'ai été, mon existence ne ressemble pas à celle que j'envisageais alors. Je n'ai atteint aucun des buts que je voyais comme des incontournables, comme des buts aux allures d'acquis évidents dans ce que doit être une vie. Mon existence actuelle est-elle meilleure que ce que je voyais venir ? Est-elle pire ? Je ne saurais le dire. Mais il me semble que les actuels reculs soulignent mes peurs face à l'imminence de la date butoir. Je voudrais ne pas franchir l'infranchissable.

29 octobre 2012

L'heure du départ

Il y a des jours on ne revient pas
Des incendies furieux d'autrefois
Il y a des jours on reste là
Au beau milieu du chemin noir d'autrefois
Il y a des nuits où l'on ne rêve plus
Et que passent les heures passent les leurres
Il y a des fossiles sous nos peaux
Des creux des vagues qui nous ravagent la nuit
Il y a des faux-semblants qui cèdent
La place à d'autres ennemis amis
Il y a des nuits où l'on ne rêve plus
Et que passent les heures
Les heures
Alors on sort les mains moites
Le coeur en écharpe
Bien serré
Sur le bord des comptoirs
On laisse de l'espoir filer
Il y a des jours on ne rentre plus
De ces nuits blanches insensées parfois
Il y a des jours on paye le prix
Des hauteurs convoitées tant de fois
Il y a des nuits où l'on ne rêve plus
Et que passent les heures passent les leurres
Il y a des hommes sous des plafonds
Profonds comme des océans aux abois
Il y a des ombres dont on ne sait rien
Qui vous gagnent et vous perdent mille fois
Il y a des nuits où l'on ne rêve plus
Et que passent les heures
Les heures
Alors on sort les mains moites
Le cœur en écharpe
Bien serré
Sur le bord des comptoirs
On laisse de l'espoir filer
De l'espoir filer

Claire Denamur - 34 septembre
Paroles : Emmanuel Da Silva 
Musique : Claire Denamur

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