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(Tout) et n'importe quoi.
28 septembre 2006

Parfaitement inutile. Tant pis.

Aujourd'hui.

J'ai.
Un "secret" auréolé de désirs et d'espoirs à partager. Parfumé de fantaisies et d'affirmations. Invitant des talents à consteller ce projet dans les mois à venir. En voie d'être révélé. Via un ordre de priorité intouchable.
Envie que cela aboutisse. Ouvre des voies.
Acheté une bougie "Moka d'Ethiopie" qui me faisait de l'oeil depuis des mois. Un parfum divin.
Envie de la pelouse du Luxembourg. D'une polaire. D'un coca. Et d'un revers de la main.
De Lui.
Oublié le sens de l'injonction  "Prends rendez-vous avec ton généraliste" qui trotte dans ma tête depuis quinez jours au moins.
L'odeur d'un bébé sur la peau.
Raté la séance "courses alimentaires" de la semaine. Et pas été gentille.
Besoin d'être serrée dans des bras.
Pas changé cinq fois de vêtements depuis ce matin. Juste quatre.
Zappé les nominations de la Star Ac'.
Réecris une lettre (encore) à Mme A.
Envie de faire des tonnes de photographies. En vain.
Lu cette nuit. Hors obliagtion. "Disapraître" et "Ma folie ordinaire". Pas fini.
Plein d'idées pour des cadeaux !
Fuis. Perdu. Pas rejoué.
Aucune légitimité.
Oublié le karaoké. Tant mieux.

Je suis.
Déçue des arrivées du courrier. Néant. Ou presque. Il est des éclats dont les retombées sont des silences tranchants. Des absences nouvelles ou prolongées qui remettent tout en doute. Inlassablement.
Frigorifiée.
En surdose de caféïne, de théïne, et d'insomnies.
En colère contre François Busnel, et pas seulement contre lui, qui emploie dans son édito un lexique qui n'a rien à y faire. Cette mode n'était-elle pas révolue ?!
Pas bonne femme de ménage.
A la recherche d'une garde robe décente. Sans robe, of course.
Stressée. Mais debout. Merci les nerfs.
Une cyber addict. Le doigt rivé sur la souris "mon courrier". Clic, clic, clic...
Réticente à traverser Paris pour une demie heure de blabla.
En retard sur mes rendus. Pas douée dans cette catégorie là.
Chiante.
Encore un peu bronzée. Si, si, j'ai des preuves. Des marques ! Promis !!
Pas maquillée.
Nulle en orthographe. Mauvaise en math. Bonne à recycler.
Pas décidée. Ni très motivée pour travailler.
Un brin souriante.

Aujourd'hui.

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Commentaires
A
Et le secret s'éffrite. Le scintillement tombe en poussière.
E
ben, c'est peut-être beaucoup mieux de la voir en fac cette maladie, tu trouveras les moyens adéquates pour l'anéantir définitivement. Et puis, une journée chez le psy c'est comme ça, tu en prends plein la G... et après, tu rumines ça un moment pour t'en débarasser.<br /> <br /> C'est ça faire le ménage et le vide, tu gardes le reste, tout ce que tu as de bon en toi. Un tri certes désorganisé mais constructif. Y'a pas de règles du jeu en la matière. Continue.<br /> Bises.
A
c'est dans la tête. pars du principe que tu n'es pas fragile, et non l'inerse. Que la forte c'est toi....Pas elle. remet le miroir à l'endroit.
A
Journée gâchée. La voix qui me fait, objectivement tant de mal s'en était déjà donné à coeur joie. Elle m'a épuisé sur le bitume. Je n'avais pas su la contredire, me préserver, démentir ses injures. Mais le psy a porté le coup final. Je ne rejette pas la faute sur lui dans le sens ou c'est à moi de parer les coups de la maladie. Mais là, je suis désemparée. Il m'a avalé. Me jette dans les bras de ma folie : il a validé les théories de la voix de la malade qui me dirige. Je suis épuisée, dégoutée, amère. Parce que les coups, maintenant, c'est moi qui les prend. Ceux de Mme A. Je suis trop fragile pour lutter en permanence. Les excuses pour me pousser toujours à plus maigrir, pour me rabaisser, elle en a déjà bien assez. Et je ne sais pas toutes les éviter. C'est trop facile de me faire l'embrasser au lieu de la fuir. Je me débattais tant bien que mal. Tout cela ne sert à rien. Et le psy non plus, si ce n'est à m'assurer 4h de marche en un jour, une fois par semaine. <br /> <br /> Il l'a rendu plus forte encore, inévitable en validant ses mots, ses directions.<br /> Et c'est moi qui prend. Un cri qui se perd. Le mien. Elle prend le dessus. Et je n'ai plus que la force de la regarder d'un oeil me détruire.
F
J'aime bien cette note.<br /> Je suis honteuse de n'avoir pas fait de courrier.<br /> Mais je sais que tu comprends pourquoi.<br /> Et puis moi aussi j'ai envie de faire plein de photographie.<br /> Et vivement Paris.<br /> Je t'embrasse.
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