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(Tout) et n'importe quoi.
25 octobre 2006

Allô ?! Carrie Bradshaw ?!

news2192Ni blonde ni grande ni sensuelle ni assurée en société ni fine ni palpitante. Sans Mac aux mille trésors ni chronique régulière dans la presse. Ne vivant pas dans la ville qui ne dort jamais ni dans un appartement avec un dressing regorgeant de haute-couture sur mesure et bariolée. N'ayant pas consommé la trentième année, pas plus que l'expérience des quatre compères. Ne se débattant pas dans le petit écran. Juste dans le réel. Un peu cybernétique et plastique. Artificiel. ( Quoique, cela reste à voir. Elle s'est prise les pieds dans les câbles. Ce n'est pas aux pixels qu'elle voudrait compter ces fleurettes là. Retracer ces récits éclairés là.).
Alors... En parade et tentative d'aveuglement à la honte. Un peu d'inconscience pour envahir les lieux dits. Un peu de folie pour esquiver la gêne et enchaîner sans se forcer sourires, questions et réponses. Un peu d'habilleté pour ne pas renverser le cappuccino. De détermination et de savoir vivre pour ne pas en recracher la crème chantilly non allégée. Un soupçon de culot pour n'imaginer aucune chaîne ni service minimum dans une heure. Pour prétendre aussi, d'entrée de jeu, être attendue, à heure fixe,  ailleurs. De l'impolitesse pour briser les 10 règles d'or. Quelques grammes d'alcool, de stress et de caféine pour se soustraire au ridicule avec élégance.

___________

Hey, Carrie !!
Hey, Miss !!  ...

Ne regarde pas par terre ! Il est en retard. Elle, en avance. Se faire désirer mais enfin ! C'est la base !!  Elle ne supporte pas de se faire attendre. De quel droit se le permettrait-elle. Le temps des autres n'est pas maléable. L'inverse n'est pas vrai. L'attente, ça la connâit, ne lui pose de problème dans la limite de la décence. Michel Jonasz, ou la reprise des Enfoirées, à ta guise, se sera pour une autre fois, souris en attendant puisque tu ne t'es pas éloignée de la place. Elle lève les yeux. On n'attend pas les gens en fixant le sol.  Il faut les répérer d'abord. S'esquiver peut-être. A la fin seulement. Cela ne lui appartient pas encore. [ S'il s'agissait du Prince Charmant, sa fière allure et son destrier blanc se serait fait remarquer sans même un battement de cils de la souillon. Ce n'est qu'un homme. D'ailleurs l'illusion d'un homme idéal ou idéalisé n'est pas désirée. Et surtout pas d'un sauveur en costume blanc. Un homme, juste un être humain. ] Elle n'a pas tellement fait d'effort. Sans non plus s'enlaidir. Elle prend garde à préserver ses chances. Si elle désire s'en servir. Rentre son ventre. Et replace son cache-coeur mi habillé, mi décontracté sur ses hanches. En noir, de pied en cape. Pas de tricherie, certes. Quelques notes de marron ou de rouge, des fleurs. Pour contre dire le teint. Hors de question de se donner en patûre. [ Porter une robe serait-ce vraiment se vendre d'ailleurs ? Un gros doute subsiste, pour elle aussi. Elle dégaigne et tire sur elle, sans savoir... Manques de connaissances, manques d'assurances. De lâcher prise, aussi. Peut-être. ] Ou du moins, de le laisser croire. Robe bannie. Trop froid. Trop loin d'elle. Les occassions et bonnes volontés sont rares. Réservées. Restée naturelle. N'être qu'à sa propre hauteur. Elle n'est pas à vendre non plus. Pas désespérée à ce point. Veux croire encore. Un peu. L'étincelle dans le réseau et le hasard... Peut-être... Elle n'est pas tellement stressée finalement. Elle tremble. Pour une surdose de caféine industrielle ingérée dans les couleurs verts en un labs de temps trop court. Pour les ponts qui s'effritent. De froid. Pas de peur. Peu d'enjeux. Elle ne porte au doigt que le cordon de son enfance. Pas de liens qui l'emprisonneraient, bien qu'elle s'inquiéte des éventuels mots à trouver, avec tact, pour annoncer un silence prochain. Un brin mal à l'aise. Ou trop d'enjeux peut-être. Attendue au tournant. Un relent de crainte de décevoir. Et s'annulent les pressions entre elles. Se posent les talons au sol sans le marteler. Calme. Elle pense plus loin. A un autre prénom. D'autres visages dans la brume des souvenirs et des éclipses dans les petites fenêtres. Pas très gentil ça, un peu de concentration... Il le mérite tout de même, il est là. [ Elle ne le remet pas du tout en question. Ne prends pas les choses à la légère.  N'a pas 'intention de se moquer de lui, plus tard.] Elle est venue. Sans trop savoir pourquoi d'ailleurs. Pour quelques mots sympathiques. Pour se lancer. Pour ne pas avoir à cherhcer de prétexte. Tour de chauffe ? Tu crois ? Non, tout de même... [ Non. ] Détendue, dans la mesure du possible face à l'inconnu. Impassible. Mais. Elle s'en pose pourtant, des questions. Se trouve ridicule. C'est si peu naturel. Béquille. [ Faut-il en arriver là ? Est-ce l'aveu accablant d'un manque d'aptitude flagrant ? ] Ils se sont reconnus assez vite. C'est cocasse. Elle embraye. Comme si de rien. En perdrait sa contenance sinon.  Ben oui, là, ce n'est pas la version de Cabrel. Et puis, ce n'était pas un samedi soir !! Elle se sent un peu trop, directive. Et ne veut pas paraître sans avis. Vide. Rêverait du contraire. A part égale. Qu'importe... Elle joue le jeu. Pas sa vie. Ni ses amours éternelles. Elle met des barrières. Garde fou. Pas par hantise. Ni par précaution. Mais pour se laisser le choix. Le libre arbitre et n'être prise au piège dans aucun filet sans son consentement. Peti jeu, de séduction. [ ?] Certaines pensent qu'il faut ou pas coucher le premier soir. Tout dépend ! Mais tu n'en es pas là. Et cela s'applique aussi pour un retour en voiture !! [ Ce n'est pas manquer de respect que de décliner certaines offres ni se laisser approcher de trop près aux premiers moments partagés. ? Un peu de mystère. De quête... Enfin... ] Elle s'en est allée. Sur les ponts éclairés. Le Pont Neuf, des amoureux. Seule. En souriant. Mais qu'est-ce que je vais faire de toi ? Au loin la Tour Eiffel. Et quelques éclats dans ses yeux.  Quand même, un peu de "fierté". Sans en exliquer la cause. Ou si. Mais sans flamme. Pas pour lui. Elle ne croit pas. Elle ne sait pas très bien. Au moins une constante. Penche vers le "non". Mais elle a le temps. Ou le prendra. Avant les papillons viennent les chrysalides. Pour le pas, peut-être, ces lueurs. Y aura-t-il d'autres soirées ? Il y a bien des choses à t'enseigner. A te laisser découvrir. Des étapes et des détours. Pour une arrivée franchie d'un battement d'ailes... [ Peut-être. ... ] [Ces choses là s'écrivent-elles ? Ne paraissent-elles pas stupides ainsi alignées ? Ne devraient-elles pas etre réservées aux amies complices et curieuses autour d'un thé. Aux histoires au coin du feu pour des enfants avides de savoirs ? ] Plus tard, peut-être. A d'autres. En baissant les yeux, les joues rosies, elle racontera. Un peu de légèreté. Pure. Simple. Si elle le peut. Vouloir n'est pas tout. Et une autre fois, Le présenter. Lui ou un autre. Mais "son Lui". Celui qui ne laissera planer aucun doute.
Il est des rencontres mythiques, qu'elles qu'en soient l'issu.

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Commentaires
A
Mici.<br /> J'espère que tu vas mieux.
F
ou n_n<br /> ou x_X
F
:$
A
Après tout, j'ai le temps, le droit, dans l'ère du temps. Et ces questions là n'ont pas d'âge, sûrement... <br /> Je joue les garces... (ben oui, ce n'est pas pour rien que l'on me nommait chipie ou chameau dans mon enfance ^^) <br /> Pas de connexion msn... Se faire désirer... (Euh, c'est comment les sigles pour la tête d'un smiley "gêné" ?) !!!
A
Pardon un souffle, je n'avais pas vu ton com.<br /> Oui, je sais, que se taire ne changera rien à la douleur des autres. C'est seulement... Voilà, je sais pas. Par vagues, je coule.
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