Fibromyalgie de l'Être.
By Malefycentia
L'esprit de travers.
Le coeur craquelé.
Tout coeur de pierre tout mou.
Le corps en excès.
La vie en voyage.
Des douleurs inexpliquées. Inexplicables. Le corps médical n'a pas de réponses. Pas plus que le corps médical chargé de l'esprit. De l'âme, cela ne me correspond pas. Pas de réponse. Parce qu'il n'y apas de question, en fait. Juste des points de douleurs sans raison. Sans origine. Juste vivre avec. Vivre puisque le choix ne doit plus se poser. Courber l'échine. L'asphalte a bon goût parfois. Sous la pluie. Rien ne sèche plus vite qu'une larme. [ Apollonios de Rhodes] Certes. Les traces qu'elles laissaient se sont que des cicatrices invisibles. Des rides prématurées. Que de longs sanglots qui ne s'écoulent plus. Spasmes. Nocturnes et dirunes. Le retour. Retenues par incapacité à les laisser se répandre.
Des douleurs "apaisées" par les docteurs. Et d'autres, à jamais inidentifaibles. Inexistantes dirons-nous. S'y faire. Comme se faire à ce corps. Ne plus vouloir le réduire à néant. Tenter de faire avec et d'oublier comment le faire disparaître. Et soi avec. Mais peiner à le traîner. Parfois. Sous les yeux des autres. Sous les miens. Les fermer alors. Toujours de trop, le corps. Le redre moins présent à l'esprit. Certes. Mais. Il se rappelle encore trop souvent à mon souvenir sans que je ne l'en prie. Même quand j'essaie de l'oublier. De ne pas y penser. Même entre ses mains. Surtout, entre ses mains peut-être. Ne pas savoir croire à ses mots. Même pour jouer à faire semblant. Et coller des étoiles au fond de mes iris. Princesse de pacotilles ne croit pas au prince charmant. Homme. Ni plus ni moins. Ni sauveur. Être humain. Et c'est déjà beaucoup. Impossibles voluptés verbales. Elles ne me touchent guère. Et les questions droits dans les yeux ne sortent pas. Des mots. Destinés d'autres, nul doute. Et mensongers, peut-être bien. Flatteurs sans autre profondeur. Ou dissimulant d'autres enjeux dont j'ai peine à imaginer la teneur véritable. Je ne peux pas y croire. Ne pas me laisser aimer. Impossible. Pas moi. Pas celle qui échoue partout et n'ira pas plus loin que la larme pendue une fois par mois au bout de son nez quand le vent lui tire des yeux. Enfin. De toute façon, jene sais rien de ce que je ressens. froide. Lointaine. Et des kilometres sur l'eau des premiers frissons. Ignorante. Des autres. De soi. Des autres et de soi. Du nous. Ne mérite rien. N'en sentirais pas même le raz de marée. Pas faite pour le bonheur et la joie. Les petits plaisirs. 2parses. Qu'une fois encore je salis faute de les célébrer.
Je me trompe sur tout. Et ne comprends rien à rien. A personne sans doute. Je ne vaux rien. Et surtout pas les sentiments d'autrui. Des faiblesses et des fatigues. Du corps. De l'esprit. Qui s'évertue à avancer mais ne produit rien. Petit pantin en mode automatique branché sur le 220 volt. N'offre rien. Improductif. Stérile et vain. Laid et inutile. Pas même décoratif sur le coin d'un canapé. J'aurais pu être le bouffon de service. Ne suis que le boulet. M'accroche. Crois, tout en mettant des garde fous. Des limitations. Par impuissance. Inconstances. Et comprends, lentement, c'est vrai. Et fuis, alors. Parce-qu'après tout. Il n'y a rien. Rien à en retirer. Rien à en offrir. Un métier où je pêche. Un art dans lequel je ne sais plus rien faire. Une petite pression sur le déclencheur n'était pourtant pas si compliquée. Mais voilà. C'est moi. J'ai toujours faux. Pour tout. En tout. Cela ne sert à rien de s'obstiner parfois. Traverser la vie comme un filet d'eau dans une rue sâle. Sans bruit. Sans se faire remarquer. Sans éclaboussure. A la nuit tombée, zigzaguer dans les rues de Paris. Sublimes, elles. En ramassant ce qui est à ma portée. Pas plus. Tendre vers autre chose. Je n'en suis pas à la hauteur. Vers les autres. Se serait les sâlir à coup de ce petit moi minable. Couper court aux prétendues envies qui ne savent pas quelle direction prendre. De toute façon. Et flotter à la surface des égoûts. Attendre. Juste faire avec. Comme avec les maux sans médicament. Posologie du vide. Passent par habitude. Comme la vie. Je ne me retrouve pas. Au contraire, peut-être. Mais qu'importe au fond. La quête n'est pas la même pour tous. Certains sont. D'autres se cherchent. Se trouvent ou se perdent. Tout cela n'a guère d'importance. Finalement. J'aurais été. Mal. Mais été. Vieille avant d'avoir été jeune.
By Roxsquoggle
On va dire que tout va bien. Qu'il n'y a rien.
Oui, c'est ça. Tout va bien.
Les insomnies sont de retour. Le balai en main. Les râles contre le psy s'accentuent.
Donc oui, ça va.
Il n'y a rien de particulier. Rien de plus que chez le voisin de toute manière.
Et puis il y a des bonnes nouvelles qui effacent les virus de la déprime & Cie.
Mais croit-on Jean qui rit, Jean qui pleure.
Comme je suis stupide, j'ose espérer que l'on me croit.
Malgré les heurts.
Aussi violents puissent-ils être.
Les tenances doutes et douleurs.
Des sourires rares peut-être,
Mais sincères.