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(Tout) et n'importe quoi.
14 janvier 2007

D'eau & de glace.

the_old_switch_a_roo_Un petit pincement. Difficile à identifier. Entre sensation et sentiment. Banal. Déjà croisé, semble-t-il. Un petit trouble. Comme ceux des sables mouvants. Vite renié. Balayé par une petite colère. Voire un sentiment de rejet,  nourrie d'une pâle rancune (dont on ne soufflera l'écho). Un monde de "petites" choses pour le mot des contes de fées sans majuscule. Et ne pas répondre. Un arrière-goût de ... de... Indéscriptible, voire impensable. Illégitime. Et contrasté par une certaine indépendance. Jouissive et facile. Ni compte à rendre ni preuve à fournir, pas plus que le moindre regard.
Oui, mais.
Mais, oui.
Ces petits riens feraient presque défaut. Si on osait se l'avouer. Le concéder. Pour cela, seulement, faudrait-il, un minimum d'implication. D'engagement. De conscience. Formuler quelques termes de base. Des définitions à tranférer du lexique passif au langage oral. Des qualificatifs, de simples adjectifs ou noms pour appeler un chat, un chat. Des noms communs que l'on entend même dans la rue. Ou alors,  rajouter à la fin des "ette" comme au prénom des petites filles quand elles portent encore des couettes. Pour jouer à faire semblant. Qu'on fait comme les grands. Pour de faux s'entend. Mais donner sens. Corps et/ou vie. A tout cela. Rien que cela. Déjà. Seulement. Petit laps temporel. Où rien ne naît et que tout se lie. A peine. Quand tout pourrait finir sur un mot ou deux. Sans autre explication que le changement de direction. Souhaité. Redouté. Impossible.
Mais. Le revers de l'épiderme est fourré de laine de verre. Le frôlement devient tourment. Et pour sourire, quelques fois, serrer les dents. En silence. Puisque la communication est à sens unique. Et qu'aucun aveu ne franchit les barrières de canines prêtent à mordre. A chaque mots, se dressent les herses. A chaque gestes, s'hissent les barrières. Réflexes. Involontaires. Incontrôlables. La morsure guette. Comme le rejet. Un fracas contre la pierre. Légèrement fendillée par le choc. Et déjà colmatée. Le silence que l'on prend pour un assentiment. Haine et honte indiquent sens et destinations. Déviations. La camisole qui se reserre dans le dos. Comprimant les envols dessinés du bout des lèvres muettes.  Ces liens, des cordes qui brûlent les lendemains et la simplicité.
Et comme rien n'a va jamais simplement. Pester aussi contre le silence. Contre la liberté qui se confond parfois avec le désintérêt. Passager. Ou peut-être seulement une incapacité momantanée. Et que l'on assimile à de l'indifférence. Que se plantent les griffes de ses pensées. Et puis. Faire volte-face quand le fantôme s'habillera de chair. Fuir quand il tendra la main. Parce-qu'au fond, on se sait rien saisir. Pas plus que rendre. Une autre lame dans la coeur. L'incompréhension d'un tel retour. D'une telle présence. Petit jeu dont les ficelles sont entre les mains d'on ne sait qui. Et donne la nausée de soi. Parce-que le problème n'est autre que soi. Et que si les papillons ne voletent pas, c'est parce qu'on est un filet empoisonneur de joies. Malgré soi. Le sang poison. Le corps piège à répulsion. Les mots tranchants. Et les silences, ceux du retranchement et de la captivité.
Comme un goût de manque. Léger. Anodin. Ephémère. Et que l'interdiction, doublée de l'incapacité, empêche de saisir. De retenir. D'entretenir. C'est ainsi. Peut-être que certaines personnes ne sont pas faites pour ces sentiments là. Pour les recevoir et les rendre. Seulement pour l'entre deux du désir et du vide. De l'espoir battu en retraite par les défaites. Des élans avortés. Du constat d'impuissance face à ce qui pourrait ou aurait pu être bien. A moins que tout cela ne soit que l'idéalisation quand l'autre est absent...

Image, By !boobookittyfuck 

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Commentaires
E
C'est que le feu est toujours là, tu vis des sensstions, pas ankylosée.<br /> Bises virtuelles. ;)
A
Euh......
D
hope to see you soon
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