Forget Or Not Forget.
Mais j'y pense encore quelques fois.
Mais ça ne s'explique pas.
Ne s'explique pas.
(Zazie)
By Giname
Les raisons sont obscures.
Comme la nuit qui frappe aux volets métalliques.
Cela revient. Souvent. Sans cesse.
Une horde désordonée qui s'abat.
Pas d'autre échappatoire que de plier.
Pour reprendre souffle.
A tort ou à raison.
Elle s'y perd. Elle aussi, Dame Raison.
Plus de repères.
Plus d'angles durs pour stopper.
Que n'apparaissent pas les côtes et autres hanches pour marquer les frontières.
Des branches d'arbres à saisir.
Sans les faire ployer, elles.
Aies-je vraiment le droit de me raccrocher à elles ?
En attendant que repoussent mes feuilles. Droites. Vers le bleu.
Cela devrait être l'inverse.
Être un engrais pour leurs fleurs.
A mon coeur tout mou, cela est bien plus doux que tout égoïsime bienveillant.
Les questions donnent le tournis.
Un manège fou.
Et les couleurs se diluent dans les amères larmes nocturnes.
Une palette de lavis sans contraste.
Nausée persistante à la lueur du passé sans avenir.
Ou que l'on croit tel quand l'encre de chine macule les joues.
Tremblements.
Refaire chaque nuit. Réelles ou recrées à l'ombre des volets. Ses lendemains.
Souvenirs, et autres visions, sensations sous les doigts remontent à la surface.
Tout se désèche au-dedans.
L'acrilique des rêves en couche compacte.
La peau pour cache-misère.
Et fond de teint abricot pour l'éclat.
Aridité des questions sans réponses.
Et des reflets miroitants.
Malgré moi.
J'y pense souvent.
Et je n'oublie pas.
Listening to: Come as you are, par Emilie Simon.
(Aussi, voir plus troublant que la reprise de Caetano Veloso.
Adieu guitare et bonjour piano.
Voix de femme. Rythme plus lent.
Un bonbon acide.
Merci Laurie.)
Reading : Arto Paasilinna, Un homme heureux.
Watching : Le ciel, un peu gris en cette aube.
Drinking : Un deuxième mug extra café tout chaud. Avec une pointe de lait écrémé.