Désamour.

Je n'aime pas. Ces entraves qui me tirent en l'arrière. Quelques mots surgissent de nulle part. Des oubliettes que je leur creuse et fleurit d'un désintérêt notoire. Reviennent comme un coup de massue. Me forcent à faire le constat. Au pied du mur. Les pieds sur la balance. Chiffres alignés. Chiffres hallucinés. Et je sens que je me trompe déjà de bilan. Des lignes presque fraîches encore. A peine désuètes dans mon esprit qui se débat. Peu à peu renonce. Mais qui doit toujours faire face. Et s'en lasse. Et m'en use doucement.
Aujourd'hui fière d'annoncer les progrès. De les repérer. En tremblant. Mais avec espoir. Ce soir triste. Du plomb dans l'aile de ma colombe. Affligée de devoir encore batailler pour renoncer aux désirs trop proches encore pour ne plus être dangereux. Je stagne. Sur certains points. Qui handicapent et salissent la simplicité et l'évidence. Des préoccupations qui soudainement reprennent de l'ampleur. Et je n'aime pas cela. Non, vraiment pas.
Cela passera. Ou j'aime à le croire. Pour me bercer. Me faire encore marcher. Je voudrais tellement que cela cesse. Je voudrais la paix. Un sens à ma vie. A tout cela aussi. Et la paix. tellement. En m'en supplier les yeux accorchés au plafond écaillé.

[ Et je voudrais que ce blog soit plus rose. Ou bleu. Mais le tartiner d'applats seyants me semble mensonger. Au même titre que de ne laisser que du noir s'écouler. Au-delà des dominantes colorimétriques occassionnelles, je voudrais trouver une palette harmonique. ]

Pink baloon  By  Nakednprofane.

Comments

[Ankylosée]

Merci.
Biz demoiselle sans blog ;)

[Eliane.]

( J'suis peut-être hors-sujet mais moi je l'aime ce noir. Je le trouve doux, acueillant, pas de faux-semblants. Il est noir avec ce que ça comporte de douleurs, de fatigue, de désespoir. Mais il y a les lignes blanches et les photo qui remplissent le noir, la couleur qui se répend timidement, la simplicité nocturne, sa chaleur - quelque part.
Tout ça pour dire que.
Pensées,
Eliane.)

[Ankylosée]

Merci Laeti et Libellule. 00:11, le 11.08. Clin d'oeil particulier.


Rien à dire. Pourtant. Voudrais. Mais je cherche. Rien de palpitant. Si peu intéressant. Ou je le crois. Ecrire ici. Comme pour dire. Regardez, je fais ça. Encore. Je fais ci. Je suis ?! Mais rien de bien. Le futile des vies qui se vivent sans même qu'on y prenne part ou qu'on ne voit défiler les jours. A moins qu'ils ne pèsent trop.
Raphaël, le retour. Des mots. Dans les oreilles. Sous les yeux. De beaux livres ces temps entre les mains. Mais saurais-je ?! Des mots silence. Aussi. Des indignations devant le télé qui écoeure et ne divertit même plus. Qui fait pleurer devant ces feuilletons plus débiles les uns que les autres que l'on laisse en fond sonore comme pour un peu de consistance au vide. Et ces gens qui s'aiment. Tiennent dans leurs bras leurs bébés. Qui renvoient aussi simplement qu'un aligment de trois couleurs primaires dans les tubes cathodiques ce qui fait encore défaut. Et qui demandent encore quand cela m'arrivera. Jamais ? Des mots attente. Des mots perdus. Donnés. Retenus. Qu'on voudrait deviner. Des bonnes résolutions. Mal tenues. Dès le premier jour. C'est pathétique. Théâtral presque. Des envies de mieux. D'un nouvel élan. Un nouveau recommencement, encore... Des résolutons qui passées de l'idée d'une nuit à la concrétisation font peur. Remplissent toute l'assiette. Jamais je n'y arriverais pas tout cela. Et pourtant. Rien ne tient. Je ne sais plus dans quel sens prendre la bonne route. Mais il faut tenir. Quelques jours. Tirer les conclusions. Pas toujours les traits. Des mots. Du son. Des retour musicaux encore. Ces petits riens d'autrefois. Les rares vibrations de l'époque. Tu parles d'une époque. Et cette phrase, chez Hakidasu. "Rester tout en partant".
Et le reste.
Tout ça pour ça. Pour rien. Un cri. Un silence.

[Libellule]

Ces chiffres. Qui ne correspondent à rien d'autres qu'à des chiffres. Et qui rendent malheureuse une belle jeune femme sur sa balance.

Des pensées qui t'emmèneront avec moi dans la valise estivale, loin du gris, nettement plus proche de ce rose, du jaune chaud et du bleu turquoise. Voilà le bout de ta palette harmonique.

Bises pour ta paix. Et aussi pour toi :)

PS: tu ne t'étais pas trompée pour F. ;)

[Laeti]

Un bisou.
Un calin.
Quelques mots.
Pleins de pensees.
Pour toi.