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(Tout) et n'importe quoi.
11 septembre 2007

Lisse.

menteuse_by_givreLisse. Impassible. Sereine.
Mais derrière le calme du visage, le déferlement. Hurlements, visions, désespoir et sang.
Comment tout demeure si calme en apparence ? Comment la peau ne se fendille-t-elle pas pour laisser sortir tous les cris. Les larmes. Les tripes. La violence qui m'étreint. Les besoins. Les peurs. Le trop plein. Le vide.
Je ne comprends pas. Et cette dualité m'épuise. Je ne comprends pas pourquoi les douleurs. Pas pourquoi le silence, le mutisme. Les images se succèdent. Mais rien n'advient. Les ongles ne transpercent pas la peau. Le corps ne tombe pas. Nulle part. Tout tient debout, avance, bouge, répond, sourit, travaille. Mais dedans, tout s'effondre. En plus de m'être insupportable, d'esprit et de corps, la situation m'est insupportable.
Je me vois m'exploser la tête.
Juste. Pour enfin un peu de répit.

By Givre

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Commentaires
D
Des mots si justes, qui glisse justement sur l'imperméable couche de cette apparence, mais fais attention de ne pas t'y étouffer...prends soin de toi...douces pensées
M
Dernier comm' de la journée...<br /> pour me répéter et te dire que j'aime ces textes.<br /> En réalité je n'peux pas rester "indifférente" à ces 'apaiser les maux...*mots...comme s'ils reflétaient cetrains de mes maux...<br /> Je sais que ce n'est pas facil de les apaiser.<br /> A bientôt j'espère :)<br /> Take Care*<br /> <br /> xXx* Kisss *xXx<br /> (sur mon blog,je peux te mettre dans mes préférés...?)
L
Les cris et les larmes ne semblent pas vouloir tranpercer ta peau devenue trop épaisse au fil du temps. Ils sont là les maux, derrière cette peau, tu le sais, et le plus difficile est là, comment faire face à une souffrance cachée mais connue alors que le reste du temps, sous ton sourire détourne le regard de l'Autre de ce mal-être...<br /> <br /> Parler est compliqué, à qui, où, de quoi, pourquoi faire? Mais tu ne peux rester à pleurer derrière ta peau.<br /> Pardon, mais je n'ai pas la solution. Ni la réponse aux questions précédentes. Être démunie, c'est ça.<br /> Fendille ton masque, peut-être le répit dont tu parles pourra voir le jour? Fendille le sur un divan où beaucoup se sont allongés peut-être mais où la souffrance que tu ressens se verbalisera...<br /> <br /> (ça sonne comme un mauvais bouquin psy, sorry, d'autant que le pas est difficile, je sais.)<br /> <br /> Pensées. Et courage. Et espoir.
C
oui des mots si justes sur ce que l'on ressent. Moi aussi en tout cas. Mais savoir que tu écris toujours aussi bien ne t'aide pas forcément je pense.<br /> <br /> Alors, seulement, te dire que je pense à toi. Je ne crois pas qu'il y ait vraiment de remède à cette dualité quotidienne. Simplement continuer, un pas après l'autre, en espérant tenir.<br /> <br /> Je t'embrasse fort. Tiens bon.
I
C'est un peu comme si le corps avait été anesthésié et ne répondait plus à nos cris de détresse intérieurs. Comme s'il devenait maître, et prenait illusoirement le pas sur notre psychisme. Histoire de. "Garde tes souffrances pour toi", quand on ne voudrait que les faire sortir.<br /> <br /> Je crois que je ne sais pas quoi dire. Comme trop souvent. Je laisse le silence écrire à ma place. Parce que tu poses des mots si justes sur des sentiments, des sensations, qui parfois me traversent, et restent. Si ce n'était pas le cas, d'autres mots surement plus utiles me viendraient. Mais.<br /> <br /> Pensées.
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