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(Tout) et n'importe quoi.
18 février 2011

Sleep Darling, sleep. And never wake up.

Firman_Hananda_Boedihardjo_7

A quoi sert-il encore de poser des mots, de fournir l'effort, de s'extirper de la transparence qui cajole, si personne n'écoute. Si personne ne prend la peine de considérer l'autre comme émetteur et non plus comme simple réflecteur de ses pensées et sentiments passagers. Si personne n'entend et ne comprend, ne cherche à comprendre.
Les mots et leurs revers brisent plus certainement que les silences. Les miroirs  noircissent de n'être que des reflets de la course folle du monde.

Photo: Firman Hananda Boedihardio
Musique : Radiohead - Lotus Flower
Humeur : ...

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Commentaires
A
Vous avez raison et tort. Le respect couve parfois la lâcheté et j'en ai assez. Mais ici, je ne tends pas de perche. Je déverse.<br /> Non, vous n'êtes pas lourde.
A
"Mais il faut apprendre à faire l'effort, quand on tient aux gens, de chercher à les comprendre, et dans mon cas, de m'aider à parler, de saisir les perches que je tends."<br /> <br /> Tu sais, je crois que les gens ont leur vie, leurs problèmes, leurs angoisses... et que ce n'est pas à eux de venir vers toi. Je ne dis pas ça pour juger mais pour essayer de te comprendre. Si tu vis en exil, hors de ton pays, autres langues... tu verras que tu peux attendre longtemps (avec le lot de frustration, déception, amertume...)que les gens viennent vers toi pour te comprendre. Il n'y a pas d'autres solutions que d'aller vers eux, même si on sait à peine parler. Tu peux "tendre des perches" comme tu dis... les gens n'ont pas le temps de s'arrêter car leur vie est déjà bien lourde, avec leur passé, leur douleur, leur deuil...<br /> <br /> Je crois qu'il n'y a que les psy (les mamans?) qui peuvent te comprendre.<br /> L'amitié, c'est autre chose. <br /> <br /> "Je laisse des indices, des traces écrites mais cela implique un minimum d'attention de la part de certaines personnes, qui finalement, font semblant d'être là, de vouloir comprendre et aider. --mais si on me connaît, alors on devrait m'entendre et savoir ce qui m'aide à dire,"<br /> <br /> Quel intérêt as tu à ne pas parler frontalement, c'est peut être ça la question ???<br /> Parce que là, quand tu me parles je te comprends parfaitement. Je comprends tes émotions, tes ressentis... Par contre, j'aurais du mal à t'aider à parler, je trouve ça intrusif et ce n'est pas mon rôle je pense, mais je peux me tromper. Je me dirais juste "elle n'est pas prête à parler, je l'accepte ainsi, sans vouloir la changer" <br /> <br /> Je ne sais pas si j'ai été claire. J'espère aussi n'avoir pas été trop lourde.<br /> Chaleureusement. Alma
A
Je ne sais où vous le lisez, parce qu'il n'est plus en moi depuis bien longtemps.
Y
Je sais ce que tu ressens. Je suis passee par la... Il y a bien longtemps. Rien ne va... Jamais. On n'est que le spectateur de notre propre vie. On dit toujours non mais c'est toujours aussi fort... On se dit que demain ca ira mieux en se disant au fond que rien ne va aller alors on oublie... Jusqu'a ne plus croire qu'on existe. Les mots blessants nous traversent sans meme qu'on s'en rende compte...<br /> Il n'y a pas de fin. Juste une continuitee... Qu'on suit car on a peur que la noirceur au fond de nous meme nous rattrape... <br /> Dormir pour oublier et en pensant ne plus se reveiller demain. Mais les jours passent et le quotidien nous renvoie a notre mediocrite alors on se pourquoi... Porquoi des mots? Ont ils un sens?<br /> Je ne te dirais que cela: Garde l'espoir. C'est la seule chose que personne ne pourra t'enlever... Il reste avec toi ou que tu sois. Il te permet de continuer mais en souffrant... <br /> J'aime tes textes car tu n'as pas perdu cet espoir.
A
Je suis d'accord, les mots ne peuvent pas tout, ne disent pas tout. Mais il faut apprendre à faire l'effort, quand on tient aux gens, de chercher à les comprendre, et dans mon cas, de m'aider à parler, de saisir les perches que je tends. Je ne sais pas parler, certes, mais je sais que je le "dois". Je m'en veux d'ailleurs, de n'avoir pas les mots faciles, parce que je me dis quelques fois que je ne suis pas une bonne amie. Alors je lance souvent des choses... qui finalement restent lettre morte. Je laisse des indices, des traces écrites mais cela implique un minimum d'attention de la part de certaines personnes, qui finalement, font semblant d'être là, de vouloir comprendre et aider. Je suis un miroir : je n'existe que par ce que je renvoie aux autres d'eux-mêmes. Je sais que je peux être fatigante, à ne pas dire les choses, mais si on me connaît, alors on devrait m'entendre et savoir ce qui m'aide à dire, ce qui me bloque. Savoir s'approcher de moi, avec les bons mots ou les bonnes oreilles.<br /> Au bout du compte, tout cela n'a plus grand importance. Je fais avec aujourd'hui. La douleur qui s'incruste finit par ne plus blesser. Le sens unique, soit. Puis l'envol.
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