Et vous ?
Je.
Guette l'agonie des plafoniers d'en face depuis quatre nuits. L'aube depuis plus d'une semaine. // Marche à reculons. // Me révulse au contact de la confiture de figues Bonne Maman. // Veux changer d'appartement. De meubles. De couette. De plaid. De manteau. Ou. Non. Et de vie. // Ai cassé un talon de 15 cm sur une botte rouge surnannée en plein milieu d'un passage piéton. Dis adieu à la petite salope par la force des choses. // Téléphone pour ne rien dire. Et laisse parler. // Tousse comme une fumeuse de 88 ans. // Raye les rendez-vous perturbants. De la mémoire immédiate. // Ne dis ni oui ni non. // Ne veux pas voir le psy qui ne sert à rien. // Veux un contrat. // Oublie des lignes entières. Et me prends des monosyllabes dans les canines. // Donne libre court aux aigreurs sur le net. Soupire de soulgament d'avoir lâché sous couvert d'anonymat ses frustrations et autres remonrtances envers lui. - Effacerais. Certes... // Aime quand il vient chercher les bisous dans le creux de sa paume alors qu'il vide son biberon. Quand il s'endort sur moi dans le métro. Paisible comme si rien ne pouvait lui arriver. // Parlotte sur le net avec l'homme qui valait 99 francs. Hommage très cher. // Découvert et adoré le thé "citron/citron vert" de Twinings. Bon à le mettre sur une liste vide de courses ! Il n' pas l'amertume classique des thés au citron bas de gamme. Rien de chimique ni d'artificiel. Merci les gardes de nuit. // Ne connaît que le sol ou le plafond des cabinets de médecins fréquentés. // Ecoute en boucle. Intriguée. Dérangée. Perplexe. Bercée. Jeanne Cherhal. Ne sait que penser de ... "La peau sur les os". "Une tonne". "Voilà". // Enquille les tasses de thé. De café. // Traîne des pieds le matin. Le soir. Et court toute la journée sous risque de tomber au coin des avenues. // Plonge dans 800 pages chez 10/18. Deux fois 400 chez J'ai Lu. Et trois fois 200/250 pages de livres brochés. Le tout doit être avalé. Digéré en sept jours. Mission impossible. Mais chut... // Débute (et termine, nul doute) une liste infaisable pour le Papa Noël par un putching ball. Au lieu de taper dans le vide en rythme, à la lueur de l'écran de l'ordinateur quand 03h30 ne sonne pas au clocher. // Me demande s'il me manque. Ne trouve pas de réponse. Abandonne. // Ai été invité au concert d'Indochine à Bercy. // Vais me faire greffer un accumulateur pour recharger mon portable n'importe où. // Me lave les dents sur l'échelle de la mezzanine. // Invente une chorégraphie du feu de dieu. Avec batterie et bass sur du bon vieux rock. // Ne m'y fais pas. // Note des rencontres sur les pages dse derniers jours de décembre. Le 10. 14. 16. En espère d'autres. Du jour au lendemain. // Ecris des lettres qui ne partiront jamais. // Ne digère plus rien depuis des semaines. Et ça m'agace. // Les termes aussi, en travers de la gorge. // Souris de ses chatouillis, quand, contre moi, du bout de ses doigts potelés, il gratte mes côtes gauche. Toujours, les gauches. Il me dira peut-être pourquoi le jour où il saura parler. Si je suis encore là. // Accroche Noël aux étagères sans neige en fond. Un calendrier de l'Avent sans chocolat et des Anges en bois. // Enterre mes projets. Trop bancals. // Eternue. Et marche sous la pluie. Avec un chapeau des années 50 sur les yeux. Regarde les gouttes tomber des tissus. Dans la lumière jaune des réverbères, cela aurait fait de belles images. N'ai pas accéléré le pas pour me mettre à l'abri. Hors du temps sur les Champs Elysées. Une nuit. // Murmure un joyeux anniversaire dans le vent pour qu'il le porte loin d'ici. // Suis en retard dans la maîtrise du maniement du balai et du torchon à poussière. L'éponge sèche. La serpillère ?! Euhh... Papa Noël bis. Oups !!! // Cherche avec l'aide de Monsieur Larousse la définition exacte du verbre "dormr" et l'acte corrélaire. // Me rends compte que je ne suis au fait de rien. Ou de si peu. // Repousse. Annule. Tue mes blèmes chances. // Jette les photos de ce week-end. Les truies n'ont pas grâce dans les souvenirs des amies. // Ne comprends rien. A rien. A personne sans doute. Ou trop peu. Ou trop mal. // Et aime tout aussi mal. // Eraille la voix sur les morceaux pop rock du moment. Même que "mon" chanteur est passé à la Star Ac !! (Compliment ou vanne, comme vous voudrez ! M'en moque ! ) // Suis en manque de photographies. De nouvelles. De mots. Alors écris "tut et n'importequoi" Pour rester dans la ligne éditoriale de ce blog... // Observe les bouches des utilisateurs de la Ratp. Avez-vous déjà remarqué la sensuelle discrète d'une bouche. Et toutes les formes. Et toutes les façon de les dissimuler. De les mettre en valeur. Ca me fascine depuis un certain prof d'histoire remplaçant en 4e D. Il avait le bouche la plus sensuelle, sas valeur péjorative, que j'ai croisé. // N'aies pas conscience de ce qui est paraît-il naturel. // Dors en musique. En radio. Le Moove, pour écouter Léa. Et remplacer "Léa" par Ankylosée dans le passage "Elle est pas méchante mais putain qu'est-ce qu'elle est chiante" // Voudrais tenter l'aventure. Au coin de la rue. // Ecrire. // Me sens fautive. Trop souvent montrée du doigt. Mise en doute. Attendue au tournant. // Marche le long de la Seine sous le pâle soleil de décembre et le vent qui vivifie. Jusqu'à la nuit bleutée. // Désire un thé brûlant. Un bain aussi. Un bain de mer, si possible. // Me frotte les mains en emballant les premiers cadeaux dans des papiers brillants. // Compte comme une petite fille espiègle les bleus qui jonchent ce corps. Et les interrogent pour connaître leurs origines. Décliner lieu, date et heure de naissance. Rajoutez la raison de votre présence aussi tiens. // Envoie la mer par mail. // Joue à Ankylosée aux yeux marrons. Là. Et autres déclinaisons. // Fais de bêtises. // Appréhende les fêtes subitemment. // Fais des photographies mentales des gens. Des odeurs. Des lieux. // Instans volés en mémoire. // Tue les points d'interrogations. // Babille des mots incompréhensibles. // Cours dans le vert artificiel. // N'atteinds pas mes buts. Plouf... Dans la flaque. // Ferme fort les yeux et me concentre et ... entends la mer bretonne au creux de la ville, d'un studio moisi, sous la douche, dans le métro... // Redécouvre le chocolat chaud maison. // Grelotte. Claque des dents. Musique de nuit. // Enchaîne les tests sur le site de psychologie.com // Fuis. // Ne veux. Peux pas. Noël sans moi. // Aurais aimé. Un mot. Un son de voix. Le sien. // M'impatiente. Râle. Tape du pieds en silence. // Me bats. A chaque instant. Ai cédé. Etais épuisée. Même si ce n'est pas une excuse. Ne gagne pas à tous les coups. Retour brutal en arrière. Et vlan cocotte. Pourtant il paraît que tu avais avancé. Peut-être. Mais les miroirs sont trompeurs. Et les avis des autres difficiles à entendre. Le quotidien une complexe cohabitation. // Cherche les pigments de l'IKB. Se remettrait bien au dessin. A la photo noir et blanc. Mais échoue partout. // Prévois un braquage avec des collants Dim Up dans le rôle de la cagoule pour renflouer les caisses. // Me dandine sur un air des années 80. // M'ennuie et suis débordée. // Envie d'aller danser jusqu'à plus soif dans un bar dancing karaoké. Et ingurgiter du Bailye's. // Souris à l'écran en lisant mes mails. // Pleure la nuit. Sous la douche. C'est mieux que dans la rue. // Me transforme en panne indicateur pour touristes dans Paris. Sourires en prime ! Pour les dédommager de mon pitoyable anglais. // Me débats avec mon statut de "petite" tatouée sur le peau. // Tire les conclusions. Pas brillantes, il faut avouer. // Ne sais pas lui (leur) parler. // Veux me faire Mère Noël. Pour remplacer le Père Noël quand il prend ses RTT. // Me sens ridicule face à un sujet du JT. Trop à propos. Et qui tombe à pic dans le coeur sans même en avoir conscience. Ni connaissance. // Me défile devant un vin chaud à la cannelle. Ben oui, la cannelle c'est bon. Mais pas tout le temps. // Exècre certains de ses mots. Certains passages de ses doigts. // M'évade à la brume dans Paris. // Suis fan de l'odeur du Mustella. // N'a toujours pas envoyé mes photos. Ben voyons... // Joue à Sophie Calle. Suis à la trace olfactive ou photographique des inconnus dans les rues. // Fais de la couture. Sac à paptates qui tient lieu de manteau est comme par magie cintré maintenant. // Ai envie de cambriolé Mango. Zara. San Marina. Ikéa. Habitat. Etam, Promod un peu. // Danse sur Alloway Grove en agitant les bras. Les lèvres muettes. Parce que le voisin va me tuer sinon. La tête en arrière. Ivre de folie. // Reponds aux offres de l'Anpe. // Peste contre les médecins spécialisés qui ne se préoccupe que de leurs objets d'études, pas du patient. // Envie subite d'appeler je ne sais qui pour dire je ne sais quoi. // Collecte des petites images de la mer sur les pages d'images de Google et de Deviantart comme on le fait des coquillages sur les plages. // Ecume les blogs. // Et surtout. Parle pour ne rien dire !
9h51. Ai marché contre le vent comme dans les films. // A défailli en entendant - pour la première fois , et ce n'est pas une douce mélopée - s'écouler mon sang dans les 8 flacons du laboratoire d'analyses médicales. // Ai perdu mon salaire de novembre en deux rendez-vous médicaux. // Suis en colère. Et déchaînée de fatigue. Remontée contre les douleurs intenables qui plombent soudainement ma légereté matinale. // Ecoute frémir l'eau du café bien mérité, que je vais encore oublié. Le refaire chauffé trois fois - environ. Café boullu, café foutu ! // Me suis offert une poignée de kumquats ! Des oranges et clémentines parce-que la vitamine C effervescente est immonde. Et un poivron rouge pour jouer à être en été dans l'assiette. // Ai cassé la fermeture éclair de mon porte-feuille. Non, je n'ai pas la poisse en ce moment avec les objets. Mon porte encens façon "mini bassin" a rendu l'âme aussi. // Me brûle les lèvres. // Le bleu marque déjà le bras droit. // N'arrive pas à me motiver pour le concert. // Suis ingrate. Méchante et chiante. // Ai hâte de lui souhaiter son anniversaire et crains de ne pouvoir la joindre. Je devrais parier. // Ai fini la vaisselle. La poussière. Le rangement des fringues . // Suis hyper méga surpa intéressante comme fille. Non. Passionnante !!! Comme my life !!! // Ecris vraiment n'importe quoi. // Et tire la langue.
ET VOUS ???
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