Soudain surgit face au vent ...

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C'est une rumeur. Monte la clameur de la foule amassée. S'enclenche une frêle  et désordonée ola. Un souffle de mots et cris mêlés. De silences aux pupilles écartillées. Quelqu'uns. Pas  davanatge. Lèvent les bras. Incitent les suivants, ces inconnus assis à leurs côtés. Mais les bras retombent comme des soufflets. Bien vite. Les sifflets les houspillent. Un, deux, trois tours et enfin se syncrhonisent les impatiences. Les projecteurs rouges et orangers balaient les gradins et la fosse. Lentement. Suaves et indifférents. Les mains s'agitent de plus en plus. Et dessinent des tableaux contemporains. Vibrants. Petites scènes de vie. Marquantes. Belles comme les courbes des blés dans les vallons retirés. Les corps suivent les bras. Ondulent. Les couleurs des habits se noient autant qu'elles se différencient. Flux d'une vague brûlante d'attentes et d'exaltations.
La lumière tombe. Délicatemment. Prudemment. Aiguisant les nerfs malmenés des plus fervents. Un(e) soldat(e)sonne le départ. Et se démultplient. Récolte les cris. Les psots agitent l'air au delà du rideau. Ecran de projection transparent. Protection contre les hurlements. Juste un film perméable qui ne retiendra pas la liesse à la fin de l'intro. Tombe le rideau.
Edgar Allan Poe traîne dans les envirosn de ce jardin. De Vienne. Se peut-il. Où il s'est pendu. Dit-on en chanson. Des arbes noueux. Nus. Et des ambiances rouges. Noires. La mise en scène les anime. Ils tendent leurs branchages fantastiques au public. Impérturbable, Nicolas Sirkis chante. Des nouveaux airs. Que rythme le pied. L'index droit. A tour de rôle. En cadence. En duo. Et des standards. Qui arranguent la foule. Les décibels grimpent. La cage throacique câle la mélodie cardique sur les accords de basses et de batterie. Les sièges rouge de Bercy se rabattent, devenus inutiles. Les poings se lèvent. tandis que les hanches se déhanchent. Justement. Les paritons se suivent. Souvent riches et balancées. Contrastées. Les projecteurseux, dans la foule, se font psychédéliques. Hypnotisent. Etrange dissonnance. Comme celles des textes et des images. Légers. Simples. Communs. Souriants. Obsédants et obsédés. Répétitives. Pour les premiers. Poétiques. Profondes. Belles en noir et blanc. Graves. Marines. Originales dans leurs cadres circulaires. Entre voyeurisme et distance respectueuse. Artistiques. Pour les secondes. "June"  "Morphine" "Révolution" et toutes les radiphoniques "Trois nuits par semaine", "Ladyboy" ou antologiques "L'Aventurier" ... Stimulent. Diffusent dezs souvenirs collectifs ou intimes. Déclenchent des vagues de vie à chaque applaudissements. Des souffles au coeur et à l'âme quand se rallume les plafoniers sur-wattés. Paradis artificiels d'une nuit parisienne. Se sentir vivre aux crachats des hauts parleurs. A chaque concert, une inspiration.
Amère apnée sur fond de souvenirs rouge et noir.

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Ma petite soeur a peur
Elle a déchiré toutes ses poupées
Ma petite soeur a peur
Elle a fait brûler tous ses cahiers

Ma petite soeur, elle pleure
On lui a touché son intimité
Nos parents sont séparés
Il n'y a rien à faire dans sa boîte en fer.

Et je sais qu'elle a compris
Ce que sera sa vie
Qu'un matin très ordinaire
Elle pourrait tout
Elle pourrait tout foutre en l'air

[ Révolution. 1996. Extraits ]
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By Nicolas Sirkis. Bercy, jeudi 07 décembre 2006. Paris.

Comments

[Ankylosée.]

Quel succès !

[Etienne]

J'y étais ce soir, c'est à dire le 8 décembre. GEANT

[Eliane.]

Han je ne suis pas fan. *rire*
Juste la chanson comme un écho.

[Loubard]

Wan ptain moi je les ai vus mardi soir ... On dirait presque la même photo du presque même concert qui s'est déroulé à Rouen. Bref, je ferme Les portes du soir, Bonsoir.

[Ankylosée.]

Je ne savais pas que vous êtiez fans...
Non, pas chanté "juste toi et moi".
Biz