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(Tout) et n'importe quoi.
30 août 2007

Benjamin Biolay.

Petite connase pourquoi f'tu ta radasse
Petite pétasse qui montre rien en surface
qui veut qu'on l'embrasse encore
l'embrasse encore*

 

*  Tiens. Il parle de  moi ...






Extrait de "Dans ma merco benz"
Benjamin Biolay.



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Commentaires
A
Elle le sait, je crois, maintenant. <br /> C'est peut-être idiot. Mais moi en lisant ces mots là, j'ai l'impression que c'est de ma faute. Que je fais mal en ne sachant pas prendre ce que vous voulez donner. Me sens nulle.<br /> <br /> Là, ce que je veux. C'est inavouable...<br /> Alors voilà, épuisée mais debout, et en larmes.<br /> Me sens particulièrement nulle.<br /> <br /> Biz à vous deux.
L
Non LyliPlume ce que tu viens de dire n'est pas à foutre à la poubelle loin de là. Parce que tu as raison.<br /> Dans le fond, nous qui cherchons à te voir, pour ce que tu es pas pour ce que tu crois être. Tu n'es pas rien. Non. Tapes du poing sur cette table et expulse ce que tu désires. Parce que tu désire, même si parfois celà te semble flou, tu veux ou tu ne veux pas.<br /> <br /> Alors, ni l'une ni l'autre n'êtes rien ;(<br /> <br /> J'aimerai trouver d'autres mots, de réconfort mais pas le banal, ceux qui font sortir un moment de soulagement, de répit dans la dureté du quoidien.
L
Si tu n'existais pas, je ne chercherais pas à te voir.<br /> Que tu n'arrives plus à vivre et que même survivre est une épreuve qui te semble trop pesante, ça je peux le comprendre. Même si j'en ai pas l'air au premier abord parce que je vogue entre haute voltige et grands fonds, je pourrais crever sans qu'on s'en rende compte. Même vivant sous le toit de mes parents. <br /> Mais qu'on s'en fout, c'est pas vrai. Du moins, tout le monde ne s'en fout pas.<br /> Excuse-moi, je me sens maladroite.
A
Ma vie n'a ni queue ni tête. Je n'ai pas de sens. Pas de but. Juste un trop plein de haine que je m'adresse à travers le miroir d'un appareil photo. Je n'en peux plus. Je n'arrive plus à vivre. Survive devient dangereusement impossible. Mais bon, on s'en fout. Hein. La petite conne qui crève à côté de soi, on ne l'a voit pas. On ne vient la chercher que quand on a besoin d'elle, sinon à quoi sert-elle ? Oui, je sais, c'est de ma faute. Je ne tape pas du point pour dire ce que je voudrais, aurais besoin, ce qui blesse ou caresse. Et je me hais bien trop pour exiger quoique se soit. Alors on finit par ne plus me voir. Normal, je n'existe pas.
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