Erant Olim.
Peste et rage. Contre ce retour des sentiments. Volatiles et stériles. Des émotions faussées par l'angoisse d'une solitude amoureuse persistance. Qui se profile sur l'horizon. Les donnes du vécu changent sous l'effet de cette inquiétude. Les petites choses qui gênaient. Les gros défauts qui rendaient l'explosion de sentiments impossible. Inenvisageable. Indésirable. La révérence au A majuscule. Sont relégués dans l'oubli. Amoindris. Atténués. Et se justifie un sentiment d'attachement qui sort de nulle part. Recréation de toutes pièces. Sous l'influence des troubles et des besoins présents. De chansons en films de l'époque, se tisse un réseau de souvenirs plus ou moins édulcorés. Grandit le manque des bras qui enlacent. Qui deviennent par défaut peut-être, ses bras. Ses mains. Et les regrets. Et les désillusions et autres chutes s'égarent au détour de l'amnésie sélective au profit du détournement d'une sourde crainte. Peste et rage. De me voir agir ainsi. De ne pas savoir faire taire ces sentiments dissonants. Bernée par ce sentiment d'un esseulement amoureux trop présent. Et qui laisse planer l'ombre d'une situation identique sans terme.
Pardon à celle.
Et à celui, peut-être un peu aussi.
Que j'ennuie.
Le dimanche. En plein air. Sur l'herbe des parcs.
En d'autres d'occasions, aussi.
A évoquer ces petits riens d'un passé déjà presque lointain.
Un peu faussé aussi.
L'air de rien. Des petites bulles à la surface.
Qui tachent.
By Nonnetta.