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(Tout) et n'importe quoi.
26 septembre 2007

NO.l.ita.

The_Minds_Of_The_Mad_10_by_hakanphotographyCe n'était pas le but. Evidemment. Le froid intellect l'a bien saisit. Mais le corps. L'esprit. Le passé, peut-être trop frais encore. Se révoltent. Prennent l'envers pour l'endroit. N'en font qu'à leurs têtes. Qu'à leurs mémoires. Qu'à leurs tripes. Qu'à leurs folies. Tout cela blesse. Plus que cela ne fait réagir. Ne donne pas envie de fuir comme le voudrait le message premier. Placardé en 4 par 3. Diffusé à outrance. Provocation ou réelle entreprise de lutte par le dégoût. Mais. Juste. Comme une invitation. Comme un cri de celle qu'on essayait de faire taire. Comme un rappel trop vif à une mémoire à peine assoupie. Comme un manque. Comme une overdose du trop plein déjà insupportable. Comme un revers. Un retour. Comme un douloureux éveil. Comme une prise de conscience. Comme une histoire sans fin. Cela réveille des angoisses. Des envies. Désigne les faiblesses. Rouvre les failles que l'on tentait de cicatriser. De colmater. Ou qu'on se laissait croire, en voie de guérison. Redonne de la voix à l'hérésie. Un porte-voix. Cela nous abandonne là. En déroute.  Hagarde. Meurtrie et vaincue. Par tout cela. Par soi. Cela propulse. En arrière. Aux bords des abîmes. Insite. Insuffle. Pousse. Et tire vers le bas. Encore...

By  Hakanphotography.

Merci à une Marquise en Or, qui a permis l'expression.
Pensées pour toutes celles qui vivent mal ou ainsi.
Ces pubs "No ANorexia. Nolita" d'Oliviero Toscani.

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Commentaires
A
Pas d'apologie de l'anorexie, par Karin Bernfeld<br /> Article paru dans Libération, mercredi 10.10.2007.<br /> (A mes yeux, un bon article, quiu pose les choses avec un point de vue encore trop peu abordé dans la presse)<br /> <br /> <br /> Prise au ventre, oui, au ventre. Obligée de réagir à cette publicité sponsorisée par une marque de vêtements, qui montre en photo une jeune Française atteinte d'anorexie. Cette campagne de publicité fait l'apologie de l'anorexie en prétendant la dénoncer. Certes, le BVP va peut-être limiter les dégâts en France, certains ont pris conscience du cynisme de ce photographe et des publicitaires qui ont utilisé le corps cadavérique de la jeune femme, mais le coup médiatique est réussi. "Tu as vu la nouvelle pub pour l'anorexie ?", lapsus révélateur de mes interlocuteurs qui révèle que non seulement cette image ne lutte en rien contre la maladie, mais qu'elle la renforce.<br /> <br /> <br /> <br /> Cette image n'est en rien un message de prévention : le "no anorexia" inscrit en gros caractères rappelle le "dites non à la drogue" des années 1980 et laisse croire qu'on décide de devenir anorexique. Mais l'anorexie n'est pas un choix, c'est une maladie grave et complexe. Elle touche autant le mental que le corps et ne saurait se résumer à une question de mode. La jeune femme qui a posé pour la photo répète à longueur de journée qu'elle est anorexique "à cause d'une enfance difficile" et, ainsi, en mettant en avant les facteurs individuels, elle blanchit ceux qui exposent des silhouettes décharnées à longueur de défilés. Ceux-ci peuvent clamer : "Vous voyez bien, c'est une maladie psychique, cela n'a rien à voir avec nous !" C'est vrai, on ne devient pas anorexique pour ressembler à un mannequin. Et même si 70 % des anorexies commencent par un régime amaigrissant, n'oublions jamais qu'il y a eu et qu'il existe des personnes atteintes d'anorexie à des époques et dans des pays où la mode prônait la rondeur. Mais on ne peut pas non plus laisser croire que l'anorexie tombe du ciel comme un virus - ce qui, bien sûr, permet d'éviter toute remise en question, que ce soit d'un milieu familial ou d'un environnement social.<br /> <br /> Prévention, ils disent ? Ils supposent faire peur avec cette photo comme avec le "fumer tue" sur les paquets de cigarettes ? C'est d'autant plus absurde que, quand on est atteint d'anorexie, cette image nous donne envie de lui ressembler. "Je suis grosse !", voilà ce que crie le noyau anorexique à l'intérieur, et toutes celles qui sont encore un peu en vie de se flageller : "Je n'ai même pas été capable de maigrir comme elle !" Sans parler des parents ou des proches qui aussitôt réagissent : "Tu n'es pas anorexique, toi, puisque tu n'es pas comme ça." Voilà ce que provoque cette affiche. Elle ôte toute légitimité, alors que le coeur de la pathologie, c'est justement d'exister, enfin.<br /> <br /> "Mais non, tu n'es pas assez maigre, tu n'es pas anorexique." Mais être anorexique, ce n'est pas être maigre, et on peut être maigre sans être anorexique. Avec cette photo, on alimente un symptôme où le déni est souverain : "Vous voyez bien que je ne suis pas malade, je ne suis pas comme elle !" Ou alors, il ne reste plus qu'à continuer de maigrir pour enfin être une "vraie", que l'on soit enfin identifiée comme telle.<br /> <br /> Et la demoiselle sur la photo, alors ? On l'a vue partout, sur tous les plateaux télévisés, une pleine page dans Libération, elle part pour des interviews en Espagne, au Japon, au Brésil, et pour des photos à New York. Quel piège ! Isabelle veut guérir, s'en sortir, on admire son courage ; mais pourquoi continuer à porter cette robe dénudée sur tous les plateaux télé ? Est-ce que ce sont les producteurs des émissions qui lui recommandent à chaque fois d'exhiber l'horreur de ses clavicules et de ses vertèbres, son dos découvert ? Je ne peux pas la blâmer, elle est victime, comme d'autres, elle est piégée. On ne peut refuser d'être soudain sous le feu des projecteurs, recevoir le succès, l'argent, la sympathie et la compassion de millions de personnes. Avoir son heure de gloire à n'importe quel prix, même celui de sa vie. Isabelle veut être comédienne, mais comment pourra-t-elle en tenant à peine debout, alitée des journées entières ? Pour jouer il faut porter, sa voix, son corps, presque se porter bien, oui, en tout cas être bien debout et en avoir dans le ventre, jamais le ventre vide, pour toucher et émouvoir il faut être de chair et pas que d'os. Bien sûr, il y a des rôles qui nous collent à la peau, j'en sais quelque chose... J'ai incarné plusieurs fois des anorexiques, mais je ne pesais pas 30 kg ou 40 kg. Le théâtre n'est pas du reality-show. L'une des plus médiatiques à laquelle j'ai prêté mon corps et ma voix pour un monologue - Valérie Valère - avait bouleversé chez Pivot à "Apostrophes", elle est morte à 21 ans. Que va devenir la jeune Isabelle, devenue ambassadrice des anorexiques, devenue icône ?<br /> <br /> On m'avait conseillé, aussi, pour vendre : "Tu devrais dire que toi aussi tu es anorexique, ou que tu l'étais." Mais non, je n'ai jamais voulu dire "je suis anorexique" parce que ce serait faire d'un symptôme une identité immuable, une carte de visite, à vie, et c'est bien là aussi le piège de toutes celles qui n'ont pas d'autres moyens pour exister que cette triste identité. Je refuse cette identité et préfère l'aveu d'avoir "souffert de troubles alimentaires". C'est une souffrance, pas un état à vie.<br /> <br /> Succès éphémère sans doute, destructeur surtout aussi. Rappelons-nous : Kafka, en 1924, décrivait ces champions du jeûne qui, tels des monstres de foire, attiraient les foules. Ils tenaient leur performance pendant des semaines, puis des mois, et les records fascinaient... Mais le sort du "jeûneur" est terrible : un jour, le public, lassé, passe à autre chose, se détourne pour un autre nouveau spectacle plus attrayant et au goût du jour. Le jeûneur meurt seul, loin des regards. L'épidémie de l'os n'est pas encore prête à passer : tant qu'il y aura cette fascination pour le corps décharné, on continuera d'en exposer, on en commercialisera. C'est cette fascination qui nourrit le corps anorexique. Et qui le fait mourir aussi. On meurt tous les jours de troubles alimentaires sans ressembler à cette photographie. Dans une société où ce qui ne se voit pas n'existe pas, le pire est sans doute de ne même pas pouvoir montrer sa douleur.<br /> <br /> Karin Bernfeld, écrivain
A
avec l'article de Libératio de ce jour qui souligne les dérives de chaque côté - du photographe Toscani et de son modèle Isabelle Caro- Il ne voulait photographier qu'un corps. Il en a oublié la femme. Elle se révolte, veut exister et utilise peut-être pour cela les mauvaises voies...<br /> Où cela la ménera-t-elle ? <br /> <br /> Dans une dépêche AFP, un chercheur souligne enfin l'impact d'une telle campagne de publicité sur un public de malades souffrant de TCA. Parce que oui, le public n'est pas qu'une popultion labda ayant une vague idée de l'anorexie...<br /> <br /> Bref. Je devrais arrêter de lire les articles à ce sujet. Mais c'est trop dur...<br /> <br /> <br /> Les articles<br /> <br /> Os secours<br /> Isabelle Caro, 25 ans, anorexique. Sa photo nue par Oliviero Toscani fait scandale. Elle, qui pèse 32 kilos, assume, dit juste vouloir faire passer son message contre la maladie.<br /> Par SABRINA CHAMPENOIS, photo JéROME BONNET<br /> QUOTIDIEN : lundi 1 octobre 2007<br /> <br /> Joint au téléphone, Oliviero Toscani soupire : «C’est terrible, ce qui est en train de se passer. Isabelle est en train de devenir une starlette. Les médias sont en train de la glorifier, donc, indirectement, de glorifier l’anorexie. Exactement le contraire que ce que je voulais faire avec cette campagne…» Il y a pile une semaine, le photographe italien, as en coups médiatiques, notamment pour Benetton, fait sensation avec cette photo : Isabelle Caro nue, 1,65 m, 32 kilos. Et l’image n’enrobe rien : cage thoracique qui perce, seins flétris, traces d’esquarres aux fesses… Un zombie, un spectre, une morte vivante. Flanquée du slogan «Anorexia/No», la campagne parrainée par la marque de vêtements No-l-ita et soutenue par le ministère italien de la Santé a fait l’effet d’une bombe. D’autant que le timing avait été choisi : en pleine fashion week milanaise, la mode étant censée favoriser les TCA (troubles du comportement alimentaire). La polémique a été immédiate et planétaire . En France, le Bureau de vérification de la publicité a «totalement déconseillé» aux afficheurs de placarder une image figurant une personne «souffrant manifestement d’une pathologie».<br /> Malade, Isabelle Caro ne nie absolument pas qu’elle l’est. Qu’elle l’est encore, pour être précis. Elle dit: «Si j’avais à me décrire ? Je dirais que je suis un cadavre en voie de guérison.» Et que la photo de Toscani choque, elle comprend parfaitement : «Mais pour moi aussi, ça a été dur ! A la fois de poser nue, et ensuite de me voir. En plus, je me suis dit que ça allait me desservir dans mon travail de comédienne, déjà que ça n’est pas facile, que je me retrouve généralement à jouer les malades ou les toxicomanes. Mais je tenais à faire passer mon message, comme quoi l’anorexie est une maladie de merde, qui peut justement aboutir à ça, à cette horreur, et même à la mort.» C’est par le biais d’une agence de comédiens qu’Isabelle Caro, qui vit de petits boulots comme hôtesse d’accueil, s’est retrouvée à travailler avec Toscani. Le photographe cherchait une anorexique pour une campagne contre cette maladie qui, explique-t-il, l’intéresse comme phénomène de société depuis de nombreuses années. La séance a eu lieu en avril, deux heures dans le studio parisien du photographe, 700 euros net pour Isabelle. Depuis, elle n’a eu aucun contact avec le maestro, même si elle s’est rendue à Milan la semaine dernière, après avoir découvert dans Elle le visuel de la campagne. Toscani : «Elle débarque à Milan comme ça, sans avertir personne, mais s’attend à ce que tout le monde l’attende… Isabelle, elle est très bien dans son rôle, très égocentrique, égoïste, et maintenant elle veut être une star. Moi, ce que je recherchais, c’était un corps, un symbole. Sachant qu’elle a cette chose en plus, ce regard extrême, qui essaie de séduire. C’est un élément très important, parce qu’on retrouve souvent ça, chez les anorexiques, ce désir de séduire malgré ces corps terribles… C’est parce que ces corps les séduisent, elles.» Il confirme cette anecdote qu’elle nous avait rapportée : à Milan, elle a contacté la marque No-l-ita pour se faire prêter des vêtements… Elle s’est vu envoyer des fringues de taille 40. «C’est moi qui leur ai dit de faire ça : elle veut faire le mannequin, eh bien le message est non, un mannequin ne doit pas être anorexique mais avoir une taille normale, et 40, voilà une taille normale.» C’est logique, mais pas dénué de cruauté. Et il n’est pas interdit de penser que Toscani, aussi, digère mal que l’affaire lui échappe.<br /> Mannequin, Isabelle Caro ne formule à aucun moment l’envie de l’être, même si cette coquette aime être prise en photo, ce qu’atteste son blog où elle se montre jusque dans son bain. Et de diva on n’a pas vu, même si Gwenaëlle Trillat, rédactrice en chef de l’agence Gamma, qui l’a suivie à Milan, la dit «passionnante, intelligente, très cultivée mais épuisante». Celle qu’on a rencontrée s’est révélée certes effrayante physiquement, mais douce, attentive, et cohérente quoique stupéfiante.<br /> Isabelle Caro le dit tout de go, elle a quitté Paris pour Marseille pour mettre le plus de distance possible entre elle et sa famille. Sa mère, plus exactement. Jusque-là, rien que de très classique. Et puis cela correspond aussi, comme elle le souligne , au schéma qui veut qu’en matière d’anorexie «il y [ait] souvent un problème de relation à la mère». Sauf que ce qu ’elle raconte est sidérant, au point qu’on puisse soupçonner l’affabulation. Elle dit d’ailleurs : «Je sais, c’est énorme.»<br /> Soit une mère (qu’elle refuse qu’on puisse identifier) qui ne se remet pas de la rupture avec le père de sa fille («Un homme connu, un artiste, je ne peux pas en dire plus, il ne m’a pas reconnue») au point de souhaiter que leur enfant ne grandisse pas trop, en taille s’entend, pour lui ressembler à lui, qui est plutôt petit. Et de décider, après une visite chez le pédiatre qui la préfigure grande, que désormais elle ne sortira plus… car «le grand air fait grandir». Isabelle a 4 ans. Dès lors l’école se fera par correspondance, à la maison (isolée dans les bois, en banlieue parisienne), l’apprentissage du violon par cours particuliers. Zéro sortie, ne serait-ce que dans le jardin, mais avalanche de jouets. «C’est de là que me vient le goût du théâtre : je me déguisais souvent, je me glissais dans la vie de personnages, je sortais, en fait.» A la maison, en dehors du duo mère-fille, il y a un beau-père qui perpétue le confinement quand la mère sort, «pour avoir la paix». «De toute façon, il n’en avait rien à foutre de nous.» Il n’y a qu’une tante maternelle pour s’inquiéter, pour suggérer l’anorexie . Alors la mère, par ailleurs profondément croyante, qui fait carême et fait jeûner sa fille le vendredi saint, entrouvre le verrou, autorise le violon au conservatoire puis le patin à glace : la gamine se forcera à manger pour ça, jusqu’à la rechute, jusqu’aux multiples hospitalisations. Jusqu’à ce coma, l’été dernier, où elle dit «avoir entrevu le tunnel» et avoir décidé «une fois pour toutes d’arrêter [ses] conneries».<br /> Aujourd’hui, Isabelle Caro répète à l’envi et dans un grand sourire, que «la vie est belle et vaut vraiment le coup». Elle a trois passions : le théâtre, qu’elle pratique au cours Florent, à Paris, trois jours par semaine, la nature en Provence, et Isabelle Huppert. Elle a d’ailleurs consacré son mémoire de maîtrise de théâtre au Médée de Lassalle joué par Huppert, et ne cache pas que les taches de rousseur qu’elle s’est fait tatouer constituent une sorte d’hommage. Elle aime aussi Bach, Elfriede Jelinek et Rilke. Les apparitions télé lui ont fait connaître ses voisins, les relations sentimentales sont compliquées mais pas inexistantes, et elle rêve d’avoir un jour un enfant. Elle vote, «bien sûr, mais pas Sarkozy !».<br /> Au plan thérapeutique, elle est suivie par un pédopsychiatre, doit faire des prises de sang hebdomadaires, un bilan cardiaque mensuel. Sur le plan médicamenteux, c’est potassium, Xanax (anxiolytique), et aspirine pour empêcher le sang de trop coaguler. Elle dit désormais manger avec plaisir, «surtout les petits déjeuners et les sushis». Plus précisément les sashimis sans riz : «Les féculents, ça a encore du mal à passer.» Son œsophage reste douloureux, séquelle de l’époque où elle vomissait.<br /> Elle situe son poids de forme «autour de 40 kilos». El le stagne pourtant aux alentours de 30, est descendue à 25. Et elle rapporte cette anecdote d’adolescence. Sa mère peine à trimballer une bouteille de gaz, et s’écrie : «Regarde ce que je dois porter toute seule, 35 kilos ! Mais tu te rends compte, c’est insupportable ce poids !» La coïncidence est évidemment énorme. Qu’en pense la jeune femme ? «Je lui en ai beaucoup voulu, mais en même temps elle était profondément dépressive et elle souffrait terriblement.» Et soudain, on se fait cette réflexion : Isabelle Caro ne se plaint guère.<br /> <br /> <br /> AFP Rome. le 26 septembre 2007. <br /> Extrait de la Dépêche : "La publicité choc de Toscani contre l'anorexie crée la polémique en Italie"<br /> <br /> "On ne peut pas prévoir quel effet aura cette publicité", a jugé Fabrizio Jacoangeli, chercheur en endocrinologie, estimant qu'elle risquait, en plaçant une malade sous les projecteurs, de susciter une "compétition" entre anorexiques pour lui ressembler.
A
Tout de suite Manon, "mais bon... ce n'est que mon avis dont je devine déjà que tu ne le partageras pas." Je ne te juge et ton avis n'a pas moins de valeur que celui d'autrui, que le mien. Les échanges sur ce sujet montrent bien au contraire que nous avons des ressentis divergents. Pas de censure ici. Alors bon...<br /> Et je n'envie pas son énergie maladive, ce n'est pas ce que j'ai dit.<br /> <br /> Inélicat, impudique, déplacé... il me semble que de toute façon on ne peut réagir qu'en fonction de ce qui se passe dans nos tripes, au-delà de l'intellect qui a saiti lavolonté première du message. Peut-être qu'il faudra fermer les yeux... Je ne sais pas. Plus.<br /> Je découvre des choses en lisant les journaux.<br /> http://www.lematin.ch/pages/home/actu/monde/actu_monde__1?contenu=304136 Et je n'en sais de moins en moins.<br /> Bref.<br /> Biz<br /> <br /> <br /> Si ces publicités me fascinent et ont accéléré le glissement, la chute, je ne veux pas cesser de me battre. Je n'ai pas renoncé à me battre, pas arrêté. C'est certes plus dur, plus lourd, plus noir. Ces pub ont engrendré un recul, une lutte qui demande plus d'énergie aujourd'hui à cause de ce que ce qui s'est réveillé... un coup de plomb dans l'aile....<br /> <br /> Bref. Pour ma part, jecrois que je m'en tiendrais là... Que cela ne vous empêche pas d'échanger encore si vous le désirez.
J
je trouve que ces campagnes de "pub" sont effectivement stigmatisantes, indelicates et blessantes..mais je suppose malgré tout que ce n'était pas le but de leur auteur...quand a la marque de fringues...du business, rien d'autres.<br /> <br /> le problème me semble mériter beaucoup plus que ce genre de placard provocants et le modèle est manipulé...
M
Je pense que l'on ne choisi pas un métier de l'image par hasard.<br /> Et au delà de cela, je ne sais pas si cette photo sera réellement un électrochoc... Peut-être qu'il y en a eu trop avant pour que le rôle bénéfique de celle-ci ne soit pas contesté... mais ce n'est pas vraiment ce qui m'"intéresse" l'effet que peu faire cette image sur elle.<br /> Je pensais qu'il ne s'agissait qu'une campagne de sensibilisation qui allait sortir pour les défilés de Milan. Mais désolée de mon erreur. Cela dit c'est vrai que leurs mannequins sont plus jolies et féminines que d'ordinaire.<br /> Enfin pour son énergie... je ne crois pas que tu ais à regretter ta position face à la sienne... Sa débauche d'énergie est aussi beaucoup due certainement à des endorphines, conséquences logiques de la "dénutrition"... ce n'est pas vraiment "enviable" au point que tu t'auto-critiques sur ce point...<br /> <br /> mais bon... ce n'est que mon avis dont je devine déjà que tu ne le partageras pas.
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