NO.l.ita.
Ce n'était pas le but. Evidemment. Le froid intellect l'a bien saisit. Mais le corps. L'esprit. Le passé, peut-être trop frais encore. Se révoltent. Prennent l'envers pour l'endroit. N'en font qu'à leurs têtes. Qu'à leurs mémoires. Qu'à leurs tripes. Qu'à leurs folies. Tout cela blesse. Plus que cela ne fait réagir. Ne donne pas envie de fuir comme le voudrait le message premier. Placardé en 4 par 3. Diffusé à outrance. Provocation ou réelle entreprise de lutte par le dégoût. Mais. Juste. Comme une invitation. Comme un cri de celle qu'on essayait de faire taire. Comme un rappel trop vif à une mémoire à peine assoupie. Comme un manque. Comme une overdose du trop plein déjà insupportable. Comme un revers. Un retour. Comme un douloureux éveil. Comme une prise de conscience. Comme une histoire sans fin. Cela réveille des angoisses. Des envies. Désigne les faiblesses. Rouvre les failles que l'on tentait de cicatriser. De colmater. Ou qu'on se laissait croire, en voie de guérison. Redonne de la voix à l'hérésie. Un porte-voix. Cela nous abandonne là. En déroute. Hagarde. Meurtrie et vaincue. Par tout cela. Par soi. Cela propulse. En arrière. Aux bords des abîmes. Insite. Insuffle. Pousse. Et tire vers le bas. Encore...
By Hakanphotography.
Merci à une Marquise en Or, qui a permis l'expression.
Pensées pour toutes celles qui vivent mal ou ainsi.
Ces pubs "No ANorexia. Nolita" d'Oliviero Toscani.