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(Tout) et n'importe quoi.
13 mars 2008

Je ne sais pas.

portraiture_by_nombril7J'hésite. Tourne en rond. Ressasse. Remâche toujours et encore les mêmes mots. Je ne les digère pas. J'hésite. Ou plutôt, j'ignore. Je voudrais comprendre. Saisir l'essentiel, et oublier. Juste assez pour avancer le nez dans les nuages la majorité du temps. Mais tout m'échappe. L'amour. Le travail. Les passions. Les lendemains. Reste le poids du corps et la sensation de vide, de manque. J'ignore. Et tout bascule. Comme au bord du gouffre. Un pied levé dans le vide. Il semble être le maître mot. L'autre pied sur la terre ferme. Tremblante. Beaucoup de réflexions pour trop peu d'actions. Trop peu de victoires. Encore moins d'assurance et de confiance. Tant de regrets que je sais pourtant faussés. Mais qui collent à la peau. En font une logique naturelle. Regrets : de la volonté et du corps perdus. Ce que j'ai été et que je ne retrouve plus. Et cette terrible vérité qui s'impose. La seule victoire aura été la plus magistrale défaite. Derrière sa toute puissance et la fierté qu'elle avait érigé. Une vie établit sur une erreur. Et qui peine à se reconstruire sans ce mensonge. Un tourbillon. Des bouffées d'air pour croire et je replonge. Je ne sais pas signer l'armistice. Et je délire. Lui parle, à la maladie ou à la malade que je fus. Je ne sais plus. Pour l'apprivoiser. La faire taire. L'effrayer. Je ne sais plus.
Et je ne sais pas. Que je la caresse ou la frappe, la douleur s'entête. Je ne sais plus où va ma vie. Ni ce que je veux en faire. Il me manque quelque chose. Et j'ignore de quoi il s'agit. Je ne sais que me balancer au-dessus du vide. Pas l'enjamber. Le dépasser. J'ai besoin d'une pause. Je voudrais suspendre ma vie, le cours des jours. Reprendre mon souffle. Ma voie. La route. N'être qu'une. Me révéler. Et enfin, savoir. Puis pouvoir.
Mais je n'ignore pas que rien ne se déroule ainsi. Malheureusement.

Pix By Nombril7

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Commentaires
A
Tes mots me font un bien fou. Je pleure, mais pas de douleur. Merci du fond du coeur, vraiment. Merci.
A
POur une petite mercredi aux idées noires. Tu manques. prends soin de toi
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